Jour 8 : Escapade au Brésil…

Pour notre dernier jour d’excursion nous nous rendons au Brésil… Nous y allons en bus ce qui sera moins fatiguant pour les vieux que nous sommes. Nous devons partir très tôt et nous déjeunons avant le lever du soleil…

Nous arrivons à Saint-Georges de l’Oyapoque après un peu plus de 3 heures de route. Le village se situe au bout de la « Route Nationale 2 » qui part de Cayenne vers le sud, et c’est le port pour le Brésil. Une bonne dizaine de bateaux est en attente des clients qui veulent se rendre à Oyapoque, la ville brésilienne qui fait face à Saint-Georges. Le notre est réservé, mais il est juste "parti faire une course de l'autre côté" en nous attendant...…

Nous prenons notre bateau, et, surprise, au premier coude de la rivière nous découvrons « Le Pont ». Ce superbe ouvrage, terminé en 2011 n’est toujours pas en service. Espérons qu’il le sera pour notre prochain voyage…

Avant de gagner le Brésil nous faisons une petite halte côté français, juste le temps d’un ti-punch…

Quand nous arrivons à Oyapoque, nous découvrons l’hôtel « Floresta ». Hôtel de renommée internationale, c’est là que nous devions passer la nuit, mais, le lancement a un peu modifié le programme et notre très gentil organisateur a su tout nous faire voir en plus de cet événement…

On a passé la frontière, sans qu’on ne nous demande rien. On reviendra de même. Nous commençons par visiter le marché où l'on trouve de tout. A peine arrivés nous sommes accueillis par ce magasin. Ici l’Euro on y croit…

Nous déjeunons dans un restaurant typique, et nous repartons vers le Saut Maripa. Nous resterons assez loin du saut proprement dit, car la marée est basse et nous ne pouvons pas remonter la rivière…

Avant que tout le monde ne rembarque, notre très efficace organisateur prend une photo souvenir…

Quand nous arrivons à hauteur d’Oyapoque, la pluie nous attend. Notre piroguier va tout faire pour l’éviter…

Un rideau d’eau barre le fleuve, et nous devons le traverser…

Les plus prévoyants sont bien équipés, mais les autres vont prendre une bonne douche…

A l’arrivée nous débarquons sous une douche tiède. Nous devons regagner le bus qui nous attend un peu plus loin. Et nous allons grelotter une bonne partie du trajet à cause de la clim poussée à fond. Les chauffeurs n’ont pas pris la pluie eux…

Et voilà… C’est terminé…
Enfin diront certains qui commençaient à se demander quand finirait mon récit…

Je termine sur une photo qui n’est pas de moi, mais d’Eliane, et qui a bien voulu me la prêter…

Merci à toutes et à tous de m'avoir accompagné dans ce voyage, au sens propre comme au sens figuré...

Prochain voyage ?
On ne sait pas encore, mais c'est promis,
je ne vous le raconterai pas...
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Jour 6 après midi et Jour 7 matin :
Marais de Kaw

Nous quittons Cacao en fin de matinée pour rejoindre les marais de Kaw. Nous allons y passer la nuit pour découvrir les caïmans. Nous faisons un petit crochet pour nous restaurer à l’Auberge des Orpailleurs. Tout un programme…

La pluie va nous accompagner une bonne partie du chemin. Il faut savoir que si notre embarcadère n’est qu’à 30 km de Cacao à vol d’oiseau, il va nous falloir faire plus de 120 km pour le rejoindre par la route. Quand nous arrivons au "dégrad de Kaw", les nuages se sont éloignés, mais la nuit approche…

Notre guide nous rejoint et nous pouvons remonter dans les marais…

Au loin, un splendide cumulonimbus en enclume s’est formé et nous cache le soleil. Il doit pleuvoir sur Saint-Georges…

Nous remontons la rivière Kaw jusqu’à notre hébergement. Nous allons passer la nuit sur un « carbet flottant ». Les bords de la rivière sont envahis de « Moucou Moucou », une plante aquatique que nous avons pu voir à chacune de nos sorties en pirogue…

En remontant la rivière notre guide nous présente la faune locale. Il connait tous les noms, et toutes leurs habitudes. Mais moi, encore une fois, je n’ai rien noté…

Nous avons la chance d’apercevoir un nid avec la mère qui s’occupe des petits…

Dès qu’elle s’éloigne, ils expriment leur impatience…

Mais, les parents ne sont jamais loin…

Nous dérangeons certains habitants qui se préparaient pour la nuit…

Avant d’arriver, nous voyons un « nid de caïmans ». Et oui, ces braves bêtes font des nids, mais ils ne couvent pas. C’est la chaleur des plantes posées sur les œufs qui assure l’incubation…

Mais, la nuit est tombée, et il est temps d’arriver. Nous allons nous installer, puis dîner, et ensuite, nous allons reprendre la pirogue pour découvrir les caïmans. Nous en verrons sur les berges, l’œil brillant dans le faisceau de la lampe de notre guide, mais, ils ne se laisseront pas facilement approcher. Notre guide pourra toutefois nous en présenter deux qu’il aura attrapés. Un jeune, de trois ans environ, et un bébé avec toute sa famille dans le nid. Mais, c’est la nuit, et je n’ai pas fait de photo…

Au matin, après une nuit dans un hamac pour la plupart d’entre nous, le jour se lève sur le marais, encore dans la brume…

Les plus courageuses partent à la découverte. On ne peut pas les laisser seules s’aventurer dans la nature hostile…

Les autres, plus raisonnables attendent notre retour en profitant du soleil levant…

Notre guide, « Cool Man » s’assure qu’une belle journée se prépare. Juste quelques mots pour vous le présenter. Il a une trentaine d’année, et il est amérindien. Le marais, il le connait depuis sa plus tendre enfance. Il venait y chasser avec son père et son oncle. Quand le parc a ouvert, il s’est naturellement tourné vers le tourisme. Il parle plusieurs langues ce qui l’aide dans son activité quotidienne. Mais, pour ce qui est de la faune et la flore, il a tout appris « sur le tas ». Il vit une grande partie de son temps à Cayenne, avec sa femme qui est naturaliste, et il vient travailler au marais quand le besoin s’en fait sentir. Comme les autres employés, il reste sur place, jour et nuit pendant une semaine ou deux, puis il retourne à la maison compléter son savoir. Ici, ils doivent savoir tout faire, guide, piroguier, cuisinier, mécanicien, homme de ménage…

Il est temps pour nous de quitter le marais. Un dernier petit tour dans la nature, et en route pour Kourou où nous attend un complément de visite du CSG…

Jour 5 : Visite aux Îles du Salut…

Nous avions rendez-vous au port pour prendre un catamaran qui doit nous emmener aux Iles du Salut où nous allons passer la Journée…

Le « Capitaine » est à son poste

L’équipage est prêt pour hisser la grand voile…

On peut quitter le port…

On voit sortir les pêcheurs. Ce soir on mangera de l’acoupa…

A l’embarcadère des Roches, le reste du groupe embarque dans un second bateau…

Un dernier regard sur la Pointe des Roches, avec la Tour Dreyfus. On quitte le fleuve Kourou et on prend la mer…

Notre capitaine et son adjoint sont à leur poste, et le bateau parfaitement équipé…

A l’horizon se détachent les Iles du Saluts. On ne voit en fait que l’Ile Royale à droite, et l’Ile Saint-Joseph à gauche. Au milieu on peut deviner un peu plus loin l’Ile du Diable…

Et, pour faire passer le temps pendant la traversée, juste une petite histoire…
Pendant la traversée, je vois un drapeau, bleu et blanc qui attire mon regard. Il me rappelle quelque chose. C’est bien de drapeau de l’OM. Nous avons à bord deux passagers marseillais. Des purs et durs, qui ne se déplacent jamais sans leur emblème…
Je vous le dis, ce sont de vrais marseillais. En arrivant sur l’Ile Royale, l’un d’eux va perdre son portefeuille, avec tous ses papiers et son argent. Heureusement, le tout sera retrouvé et lui sera rendu par un autre voyageur. Ils en profiteront, naturellement, pour arroser cela. Et, au moment du départ, notre marseillais a voulu prendre un dernier bain. Il a plongé de la jetée, ce qui est formellement interdit car les rochers affleurent. Résultat, il a été embarqué en urgence dans le bateau et nous sommes rentrés au plus vite pour qu’il soit pris en charge par les pompiers de Kourou. Je crois qu’à l’arrivée il a oublié son drapeau…

Mais, nous voici arrivés à l’Île Royale. Il est temps de débarquer…

Quelques minutes plus tard, le reste du groupe arrive. Vous voyez au premier plan le bateau du CNES, qui est en charge de la gestion des Iles du Salut et qui y assure la sécurité et une présence permanente…

Sur l’Ile aussi les vestiges du bagne ne sont pas tous en très bon état…

Nous allons rejoindre la place d’armes en passant devant la maison du Directeur, transformée aujourd’hui en Centre d’accueil et en Musée…

Notre guide et quelques habitants de l’Îles sont venus pour nous accompagner…

Je ne vais faire que très peu de photos pendant cette visite. Est-ce la chaleur ? Est-ce une réaction personnelle à un discours trop tranché de notre guide ? Peut-on, même aujourd’hui, dire qu’il y avait « les pauvres bagnards » et « les méchants gardiens » ?

Voici l’Ile du Diable vue depuis l’Ile Royale…

Nous allons rejoindre l’Ile Saint-Joseph. Cette île était le lieu de réclusion à l’intérieur du bagne. Aujourd’hui on parle de Q.H.S. Un chantier de réhabilitation des lieux est en cours…

Il était temps, car la végétation a repris ses droits. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque du bagne il n’y avait pratiquement pas d’arbres sur ces iles, car "cela pouvait favoriser les évasions"…

Les travaux de remise en état sont réalisés avec le plus grand soin, mais cela demande beaucoup de temps et d’argent…

Une cellule. On voit le plafond qui était constitué d’une grille, ce qui permettait aux gardiens, qui faisaient leur ronde au niveau du plafond d’avoir une vue plongeante sur chaque cellule.

La nature reprend vite ses droits, et on peut se croire parfais dans un temple d’Asie…

Le petit pont au dessus de ce couloir correspond au chemin de ronde…

Il est temps de repartir, sans oublier de fermer la porte derrière nous…

Les îles sont en fait de gros blocs de roches, posés dans l’océan et battus en permanence par les vagues venues du large…

L’île Saint-Joseph était aussi le cimetière pour les adultes du service pénitencier, gardiens et conjoints. Les enfants étaient enterrés au cimetière de l’ile royale. Cela permettait aux mamans d’aller se recueillir sur la tombe de leurs enfants sans avoir à traverser…

Certains ont du aller à Sète pour trouver un cimetière marin. Il suffisait d’aller au bagne…

Avant de rentrer, on profite de « La Plage » des iles. Un petit espace à peine protégé des vagues. Pas de sable, mais des coquillages pulvérisés par les vagues…

Un paysage presque paradisiaque…

Il est l’heure de rentrer. On aperçoit le « Toucan » venu se mettre au mouillage à l’abri des iles, avant de reprendre la route du retour en profitant de la marée…

On rejoint notre voilier, « La Hulotte » qui est au mouillage et on rentre rapidement vers Kourou car les pompiers attendent notre ami marseillais…

Pour ceux qui ont un peu de temps et qui voudraient en savoir plus sur le bagne en Guyane, je vous recommande de suivre ce lien. Vous trouverez en particulier un article très complet sur les conditions de détentions de Dreyfus à l’Ile du Diable…

Jour 4 : Lancement VA 220…

Depuis notre chambre nous profitons du lever de soleil. Il est 6 heures, Kourou s’éveille...

Aujourd’hui, c’est le grand jour. J0 pour VA220. Pour ceux qui ne parlent pas vraiment « le spatial dans le texte », c’est le jour du lancement pour « le Vol Ariane 220 ». Nous allons pouvoir vivre cette journée en V.I.P, invités que nous sommes par le CNES et Arianespace. Premier rendez-vous dans « la salle de contrôle Jupiter » où la mission est présentée aux officiels présents pour le lancement…

On peut y voir les maquettes à l’échelle des 3 lanceurs opérés par le CNES et Arianespace, Ariane 5, Soyouz et Véga, du plus gros au plus petit. Yves, notre « gentil organisateur » (de face) nous fait partager son expérience…

En route pour le CDL3, « le Centre de Lancement N° 3 »…

Ici le lancement en cours est une réalité, et le COEL, le « Chef des Opérations de l'Ensemble de Lancement » est en plein travail…

Nous continuons notre visite en nous rendant au BIL, « Bâtiment d’Intégration Lanceur »…

C’est ici qu’on va « construire » le lanceur Ariane, qu’on installe, pièce par pièce sur sa table de lancement. C’est un jeu de construction dont va sortir un lanceur de plus de 50 mètres de haut. Voici VA221 qui doit partir en décembre...

Le tout est mobile. On va faire rouler un immeuble de presque 20 étages de haut. Il faut des moyens appropriés…

Notre visite sur l’ELA3, « Ensemble de Lancement N°3 » se termine par une photo souvenir de VA220, qui est en place sur la ZL3, Zone de Lancement N° 3. Nous sommes à H0 - 6 heures et toute la zone doit être évacuée. Seuls les opérationnels restent sur place…

Nous revenons au Centre Spatial en fin d’après midi. Nous devons être à notre site d’observation à 17 heures pour un lancement prévu à 18 heures. Nous avons la chance d’être sur le site « Toucan », le plus proche du lanceur, à peine 5 km…

Ici tout est prévu pour notre confort : boissons, petits fours, et écrans géants où est retransmis en temps réel le déroulement de la chronologie de lancement…

Mais, même si on peut tout prévoir, on ne maîtrise pas tout. Le temps était menaçant, et tout à coup la pluie s’abat sur le Centre Spatial…

Sur les écrans géants l’information tombe : « Rouge météo ». Pour que le lancement puisse avoir lieu, tous les voyants doivent rester au vert…

Nous sommes à H0 moins 7 minutes, et le temps s’arrête. D’autres voyants passent à leur tour au rouge, et la tension monte. Pour que le lancement puisse avoir lieu, il doit se situer dans une "fenêtre de tir". Le H0 initial correspond au début de cette fenêtre temporelle, et plus le temps passe, plus elle se referme, doucement…

Mais, les nuages s’éloignent, au propre comme au figuré…

La nuit est tombée…

Et enfin, tout rentre dans l’ordre. Tout est au vert. Le décompte peut reprendre, le temps s’égrène seconde après seconde, et c’est le moment tant attendu du lancement.

Sur le site, nous étions avec une forte délégation d’argentins. En effet, ce lanceur emportait leur premier satellite géostationnaire de télécommunication totalement argentin. Un de leurs ministres s’était déplacé. Ils ont vécu ce lancement comme un match de qualification pour la finale de la coupe du monde, avec respect et recueillement jusqu’à ce qu’ils puissent enfin laisser exploser leur joie…

Vous pouvez voir « le film officiel du lancement » en suivant ce lien…

C’est beau, c’est propre. Mais, peut-être un peu trop. Je vous recommande toutefois les dernières secondes du film où on voit parfaitement la séparation des EPA et du lanceur…

Vous pouvez aussi voir « mon film non officiel du lancement » en suivant ce lien…

Ce n’est pas très beau, c’est bougé (je n’avais pas de pied, moi ), il y a de la pluie sur l’objectif. Mais, c’est mon film. Je peux dire j’y étais.

Et je vous recommande de vous concentrer sur la bande son qui se décompose en trois étapes :
- le décompte des secondes, jusqu’au Zéro. Dans l’assistance c’est le silence et là bas, rien ne bouge ;

- les premières 15 secondes de la montée. Doucement le lanceur bouge et les spectateurs argentins laissent éclater leur joie ;

- la fin de la montée. Le son des premières secondes arrivent avec un retard de 15 secondes environs. Les vibrations déchirent l’air et imposent de nouveau un silence total dans l’assistance jusqu’à ce que le lanceur disparaisse dans les nuages...

Nous allons attendre encore de longues minutes avant de pouvoir définitivement applaudir et laisser s’exprimer la joie. En effet, le lancement n’est qu’une étape du vol, qui sera un succès quand les satellites auront atteint leurs orbites…

Alors seulement en salle Jupiter les officiels viendront prendre la parole pour féliciter les opérationnels, et pour se féliciter mutuellement d’être là. Pas de doute, « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Et, nous avons eu droit au sourire charmant et charmeur de notre Ministre de l’éducation qui a aussi dans son portefeuille la responsabilité du CNES…

Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur ce que représente le travail quotidien sur le Centre Spatial Guyanais, vous pouvez découvrir tous « les détails d’une campagne de lancement Ariane » en suivant ce lien…

Comme vous le savez, nous avons profité d’un voyage organisé par l’Association des Anciens du CNES pour aller faire un petit tour en Guyane. Durant ce voyage, nous avons pu découvrir la Guyane car si beaucoup d’entre nous, anciens du CNES avons pu aller en mission là-bas, c’était toujours pour le travail et les heures de liberté et de tourisme étaient rares…

Je vais vous présenter rapidement ces quelques jours passé au soleil, et vous découvrirez la Guyane sous trois aspects qui se mélangent entre eux : la nature, le bagne, et le spatial…

Je vous recommande, si vous avez le temps, de suivre les liens, vous découvrirez en détail les différents lieux visités…

Jour 1 : Nous partons de Paris Orly…

Le choix pour notre voyage s’est porté, pour des raisons de prix pour un vol groupé sur « Air Caraïbe ».

Cette compagnie ressemble fort à sa grande ainée, « Air France ». Mêmes avions, des Airbus tout neufs ; Même retard au départ ;  Mêmes sièges qui vous permettent d’être toujours très proches de vos voisins ; Même restauration, de qualité mais sans surprise.

Par contre elle diffère sur d’autres points : le personnel est jeune et souriant ; vous avez droit à de l'information sur le retard ; la compagnie ne peut pas se permettre des grèves à répétitions, elle ne survivrait pas ; Les bagages (au moins en ce qui nous concerne) sont arrivés avec nous et en bon état…

Jour 2 : Visite de « la crique Gabrielle »…

Après une nuit passée dans les faubourgs de Cayenne, nous partons, en bus, pour rejoindre le point d’embarquement, à Roura…

Nous prenons place sur deux pirogues, et « en route » ou plutôt « en fleuve »…

Nous allons remonter la rivière, et nos piroguières vont s’appliquer à nous présenter la flore qui nous entoure…

Elles nous permettent même de découvrir la gastronomie locale en nous offrant quelques termites à déguster…

Elles font éclore sous nos yeux une fleur de « cacao de rivière », un vrai feu d’artifice de couleurs, que la doyenne du groupe s’empresse de photographier…

Ici les araignées travaillent en groupe et certaines toiles peuvent atteindre plusieurs mètres carrés de surface, recouvrant un ou plusieurs arbres…

On croise de drôle de bêtes : amie, ennemie, on ne leur pose pas la question…

Avant de rentrer, on va s’ancrer devant l’église de Roura, et nous buvons notre premier ti-punch…

Dans l’après midi, nous rejoignons notre hôtel, l’Hôtel des Roches à Kourou. Cet hôtel fait un peu partie du patrimoine spatial de Guyane. L’hôtel était bien plein car c’est le point de chute des V.I.P. qui se déplacent pour un lancement. Nous avons eu la chance d’avoir une chambre avec vue sur la mer…

En attendant l’heure du rendez-vous, nous allons faire un tour au bord du fleuve Kourou. C’est l’heure du retour des voiliers qui emmènent les touristes aux Iles du Salut…

Ils passent au pied de « la Tour Dreyfus »…

Voici les derniers vestiges du bagne à Kourou. Je parle de l’embarcadère, bien sûr…

Nous finissons la soirée dans un carbet au « Centre amérindien Kalawachi » orné d’un superbe « ciel de case ». Malgré l’intérêt de cette soirée, la fatigue se fait sentir, et on accuse tous les effets du décalage horaire…