Le jour se lève sur la zone aéroportuaire de Calgary.
Il va faire beau…
En attendant la navette qui va nous conduire au terminal, je prends le temps de regarder l’exposition de sculptures dans le hall de l’hôtel…
Notre avion part de Calgary à 10 heures 30, pour arriver à Montréal à 16 heures 30, après 4 heures de vol. Et oui, on commence à grignoter le décalage horaire…
À Montréal, nous retrouvons les enfants dans la salle d’attente.
Ils vont partir sur Paris et nous sur Marseille…
Un dernier « élan de tendresse » pour le Canada,
que tout le monde rêve de revoir bientôt…
Dehors, le temps est à la pluie,
et on peut penser aux vers de Verlaine :
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Et les voilà partis. Chacun a son passeport et sa carte d’embarquement. Un dernier sourire, un peu forcé, et on se retrouve bientôt tous à la maison…
Nous repartons de Montréal à 21 heures 30 pour arriver à Marseille, le lendemain matin, à 10 heures 30. Nous sommes un peu retournés, mais heureusement des amis sont venus nous chercher et ils prennent soin de nous.
Fin du voyage…
Oui, je sais, cela a du vous paraitre bien long,
mais pour nous cela a été un enchantement…
Nous avons hâte de tous nous retrouver,
et nous avons déjà pris rendez-vous.
Cette école à classe unique disposait d’un espace pour parquer les chevaux qui amenaient les enfants.
Bien que cette école ait fermé ses portes en 1943, cette carte d’Afrique, affichée au mur, date de 1907, c’est pourquoi on n’y retrouve pas le découpage fait après 1918…
Le poste était divisé en deux, la partie avant pour le public, avec le bureau et la cellule, et la partie arrière du bâtiment qui était le casernement pour deux policiers. Ils étaient tenus d’être célibataires le temps de leur engagement…
Aujourd’hui simple souvenir, c’était un lieu très important quand les chevaux n’étaient pas seulement fiscaux…
Mais ce bâtiment conserve une très belle collection de « véhicules d’époque ». Et, suivant la classe de la cérémonie, avec ou sans candélabres, on savait honorer les défunts..
Et comme on meurt en toutes saisons, on avait même le modèle « spécial neige »…
C’est un des bâtiments complétement reconstruit.
L’intérieur est chaleureux.
Nous prenons le temps de déjeuner, mais les prix ont un peu augmenté. Pas question d’avoir un repas pour 25 cents…
Nous terminons notre balade par un tour sur le Moyie…
Heureusement que nous avions vu l’original avant, car ce modèle réduit nous semble aussi artificiel que le lac sur lequel il navigue…
Il est temps de vous dire au revoir…
Demain, dans le dernier article,
nous mettrons les voiles,
et nous retournerons à la maison…
Calgary était notre dernière étape.
Pour ce second tronçon du voyage, nous avons fait un peu plus de 1000 km en 4 jours. C’était peut-être un peu trop de kilomètres en si peu de temps…
Pour notre dernière journée dans l’Ouest canadien, nous allons visiter « Heritage Park » à Calgary…
Les attractions et les expositions du parc couvrent l’histoire de l’Ouest canadien des années 1860 aux années 1950. Nous retrouvons le même principe qu’à Fort Steele. Des bâtiments ont été récupérés ici ou là, ou, ont été reconstruit, pour faire revivre un passé récent, qui reste l’Histoire du Canada…
Nous ne pourrons pas tout voir mais, nous en verrons beaucoup…
Il ne faut pas oublier que c’est l’outil principal de la conquête de l’Ouest. Le train était indispensable à la colonisation des terres prises aux Premières Nations. Pendant des années, ces régions n’étaient visitées que par quelques trappeurs, venus pour le commerce des peaux, mais, c’est le train qui a amené les colons.
Les wagons de ce train ne sont pas trop anciens. Il y a même un wagon restaurant de la Canadien Pacific…
Ce train est une attraction très fréquentée, et comme toujours en Amérique du Nord, tout le monde joue le jeu. Zoey a droit à son diplôme de jeune mécanicien…
À chaque halte, les mécaniciens s’assurent du bon fonctionnement de la locomotive, car elle n’est plus toute jeune…
Nous laissons repartir le train, et nous allons visiter le parc à pieds…
Nous allons parcourir les rues de ce village et je vous présenterai les bâtiments regroupés par fonctions, en suivant plus ou moins l’ordre de notre visite…
Nous n’utiliserons pas les moyens de transports locaux…
On découvre que ce n’est qu’après le grand incendie de 1886 que les maisons de Calgary ont été construire en pierres.
On peut penser qu’en traversant l’Atlantique les colons ont simplement perdu la mémoire de ce qu’on sait en Europe depuis le moyen âge, le feu, en ville, avec des maisons en bois, c’est dangereux…
Quand nous quittons Fernie, le soleil n’est pas loin,
mais il reste derrière les nuages…
Nous sommes encore dans les nuages quand nous passons à « Frank Slide », sur les derniers contreforts des Rocheuses. Trop de nuages pour faire des photos, mais l’endroit est très impressionnant car la route passe au milieu des roches qui ont englouti une partie de la ville…
Nous laissons derrière nous les nuages en quittant les Montagnes Rocheuses, encore en Colombie Britannique, pour rejoindre les plaines fertiles de l’Alberta…
C’est une zone de colonisation assez récente, au début du XIXème siècle. Et, à lire ce panneau, on en oublie un peu qu’avant l’arrivée de ces gentils colons, il y avait des habitants qu’on a simplement repoussés plus loin…
Nous rejoignons la ville de Fort MacLeod, pour visiter le fort,
musée de la Police Montée
Le fort est un musée rappelant le rôle de la « NWMP », évoquant en particulier la colonisation de ces grands espaces, en cherchant à respecter la cohabitation avec les premières nations…
Dans la chapelle, l’autel est décoré de phrases en langage « Pieds Noirs » et le vitrail représente les rites funéraires de cette Première Nation. Ici aussi, la colonisation se faisait « au sabre et au goupillon »…
Anne s’est laissé entrainée dans une drôle d’aventure, séduite certainement par la veste rouge de ce beau militaire…
Le fort est aussi un espace de démonstration pour un spectacle équestre musical réalisé par les cavaliers du centre équestre de la ville...
Nous revenons un peu sur nos pas pour aller découvrir « le précipice aux bisons », « Head-Smashed-In Buffalo Jump ». C’est la Roche de Solutré locale, mais sans les visites annuelles du Président…
On y découvre l’importance du Bison dans la vie des Premières Nations…
Il faut aussi se souvenir qu’en ces temps reculés, il n’y avait pas de chevaux. L’animal de trait était le chien de prairie, proche du loup, qui était domestiqué…
La chasse était très organisée et en commun. On ne courrait pas après le Bison, on le faisait courir. Et on le guidait vers la falaise d’où il tombait…
Nous quittons le plateau en laissant les mustangs rêver à une chevauchée fantastique…
Quand nous rejoignons notre hôtel à Calgary, nous retrouvons Delphine et Zoey, qui a l’air surprise et heureuse de nous revoir…
Demain, pour notre dernier jour,
nous visiterons « Heritage Park » à Calgary…
Notre voyage se termine dans trois jours.
Nous repartons vers l’Est...
Mais, avant de partir, nous admirons les anciennes maisons de Kaslo. Ici, mis à part les moyens de transport, on peut penser que rien n’a changé depuis le dernier voyage du Moyie, dans les années 50…
Quand nous arrivons à Balfour pour prendre le ferry, le jour se lève à peine, c’est l’heure où les pêcheurs rentrent…
Le ciel semble bien chargé dans notre direction…
Le temps de la traversée, le ciel s’est dégagé, et nous profitons d’une dernière vue sur le lac Kootenay…
Nous voici de retour à Creston.
Nous en profitons pour voir la rue principale…
La visite est un retour en arrière de presque un siècle.
Le bateau est structuré sur 3 ponts, avec au niveau supérieur, la partie « navigation »…
Au premier niveau, la partie « passagers ». Ce niveau est totalement entouré d’une coursive extérieure qui permet de passer l’un espace à l’autre…
À l’avant, on trouve l’espace « Hommes ». Le confort est simple, avec des bancs en bois, sous lesquels on place des crachoirs…
Vient ensuite un espace de transition, avec le bar, et l’espace de jeu pour les messieurs…
C’est sur cet espace que s’ouvrent les cabines du personnel d’équipage chargé des passagers. Ici la cabine et bureau du commissaire de bord…
En continuant vers l’arrière du navire, on arrive à la salle à manger…
La beauté et l’élégance de ce navire n’est pas sans rappeler le luxe des trains comme l’Orient Express. Vaisselle en porcelaine et argenterie pour la salle à manger. N’oublions pas que le navire était exploité par la compagnie ferroviaire du Pacifique dont la marque était décorée à la feuille d’or…
Le sol était en parquet et il y avait même un espace musique, avec un piano et la salle à manger se transformait en salle de bal. Mais, attention, on n’était pas dans un saloon, mais bien dans un salon…
C’est sur cet espace que s’ouvraient les cabines des passagers. Il y en avait peu. Elles étaient assez petites, à deux lits superposés…
Il y avait toutefois une « suite nuptiale » qui avait été aménagée à l’occasion de la visite d’un membre de la famille royale avec lit double, et cabinet de toilette privé…
Dans la salle à manger, on peut admirer une collection de plaques photographiques, placées en décoration au niveau des fenêtres supérieures.
On est en 1898 quand le bateau est construit et il s’agit de vues remarquables des lignes de chemin de fer de la CPR. Une publicité pour la compagnie…
Et pour finir, tout à la poupe, le salon des dames. Ici, on soigne le confort, avec des sièges garnis de coussins, de la moquette au sol, et des tables pour servir le thé. On prenait soin de ces dames...
Oui, dans une certaine mesure, car cet espace était certainement le plus bruyant du bateau, situé juste au dessus des deux pistons qui entraînaient la roue à aubes qui frappait et brassait sans arrêt l’eau de la rivière…
Nous passons au pont inférieur. Ce pont est juste au dessus du niveau de l’eau. Ce type de bateau avec un très faible tirant d’eau et l’usage d’une roue à aubes pouvait naviguer dans des eaux très peu profondes, à l’étiage des rivières, et accoster au plus près de la rive, sur des pontons rudimentaires. Le bateau naviguait comme un omnibus. Il suffisait de mettre un drapeau sur le bout du ponton pour qu’il accoste pour prendre les passagers ou des marchandises…
À l’avant de ce pont on trouve la chaufferie, avec sa réserve de charbon…
C’est aussi ici que sont rangés les bagages des passagers, car les cabines sont trop petites pour tout contenir…
C’est aussi là qu’on charge le fret…
On y trouve bien sûr la cuisine, avec le cuisinier chinois…
À l’arrière se trouve la machinerie, avec de chaque côté un énorme piston qui recevait la vapeur et faisait tourner la roue à aubes…
C’est là que se tenait le mécanicien, responsable de la machine, devant ses écrans de contrôle... Une des grandes craintes sur le bateau était le risque d’incendie, et les consignes étaient clairement affichées jusqu’à la gestion de l’évacuation dans les bateaux de sauvetage…
Voici quelques informations sur les conditions de travail à bord. On ne peut pas dire que la croisière s’amusait vraiment…
Fin de la journée, Anne semble aussi nostalgique que cet ours, qui rêve de la belle époque des bateaux à aubes sur le lac Kootenay…
Demain, nous reprenons la route pour rejoindre Fernie…
Avant de prendre la route, nous faisons un tour sur un marché de producteurs locaux, et là, surprise, au milieu des étales de fruits et légumes, nous découvrons un producteur de lavande…
La « Sanctuary Lavender Farm » est situé à côté de Creston et profite d’un ensoleillement favorable. On retrouve les mêmes produits, mais pas tout à fait au même prix que dans notre région…
Nous quittons Creston pour rejoindre le lac Kootenay avec un rayon de soleil. Le paysage est tout de suite différent…
Le lac, long de plus de 100 kilomètres forme une barrière naturelle entre l’ouest et l’est.
Ce lieu était le terminus le plus à l’ouest de la ligne du train et l’arrivée des ferries qui traversaient le lac…
Nous rejoignons ensuite le parc de Pilot Bay, pour visiter le phare. L’accès se fait à pied, à travers une forêt de sapin qui n’était certainement pas là au temps du fonctionnement du phare.
C’était un élément de sécurité essentiel pour la navigation des bateaux sur le lac…
De la plateforme on a une vue sur le lac, un peu cachée maintenant par les arbres…
Nous continuons jusqu’à Kootenay Bay pour prendre le ferry jusqu’à Balfour
Ici, la traversée est gratuite, car le ferry est le passage obligatoire entre les deux rives, si on ne veut pas faire un détour de plus de 50 kilomètres…
Tout le monde est arrivé à prendre place dans la bateau, mais il ne faut pas le rater, car il n’y en a un que toutes les heures et demi…
Le temps de la traversée Anne retrouve son âme de Corsaire de Saint-Malo…
Nous arrivons à la chambre d’hôte où nous sommes reçus par une charmante vieille dame, dans le plus pur style anglais…
En avril 1957 il faisait son dernier voyage sur le lac Kootenay. Je vous recommande de prendre le temps de découvrir ce voyage et le projet de restauration sur cette vidéo…
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Nous visiterons le Moyie dans le prochain article...
On peut aussi visiter le musée, dans l'ancien grand hôtel, et qui sert aussi de salle de réception pour les mariages organisés sur le site.
On y trouve peu d’objets de grand d’intérêt…
On y trouve toutefois une tranche de tronc d’arbre de plus de 1,5 mètre, qui se révèle être une vraie tranche de vie, avec les traces des événements majeurs dans la région, les incendies de forêt…
Et pour finir, le plan de la ville, telle qu’elle aurait du être, si le train était venu jusqu’ici et n’avait pas été détourné sur Cranbrook, par un politicien douteux (oui, je sais, c’est un pléonasme). Tout était prévu, même le quartier chinois (il faut pouvoir loger la main d’œuvre)…
Nous reprenons la route pour Creston, notre halte pour ce soir…
Après avoir pris notre chambre au motel, nous allons découvrir la ville. C’est une ville moyenne, au milieu d’une région principalement agricole et forestière. Sur les hauteurs qui dominent la plaine de la vallée Kootenay, en face d’une belle église nous découvrons deux anciens silos à grains, qui ne demandent qu’à être restaurés…
Au pied des silos s’est installée une galerie d’art, qui offre à découvrir des sculptures monumentales reprenant l’esprit de l’art des premières nations…
Mais surprise, il existe ici et là dans la ville différentes sculptures qui font partie d’un périple que nous finirons de découvrir à notre prochain passage, dans deux jours…
Et avant de rentrer à l’hôtel, Anne prend le temps de raconter sa journée à un ami de passage, qui semble bien étonné.
Est-ce parce qu’elle lui parle en français ?
Demain nous continuons notre route vers le lac Kootenay…
Nous quittons Panorama et la famille, mais nous les retrouverons dans quelques jours à Calgary pour leur dire au revoir, et nous emportons plein de souvenirs…
Nous nous arrêtons à « Fort Steele ».
C’est ce qu’on appelle une « Heritage Town »,
qui se traduirait en français par « ville patrimoniale »…
C’est un concept très développé, qui permet de rassembler dans un lieu différents éléments historiques ou du patrimoine culturel. Ici, on a profité de l’espace laissé par une ancienne ville fondée à la période de la ruée vers l’or, et on y a rassemblé différents éléments, maisons, églises, magasins, et même train, récupérés ici ou là dans les environs…
N’oublions pas que n’ayant pas d’Histoire,
le Canada doit s’en construire une…
Nous arrivons à temps pour prendre le train…
La locomotive est bien une machine à vapeur,
mais qui aujourd’hui marche au fuel et plus au charbon…
Et les wagons sont d’époque, début et milieu du XXème siècle…
Et, c’est parti. Cela fait remonter les souvenirs des voyages en train à vapeur pour les départs en vacances…
Le train fait une halte pour admirer la rivière Kootenay, que nous allons suivre jusqu’au lac du même nom, et la ville de Kaslo, notre objectif de demain…
Un panneau rappelle l’histoire du lieu, nœud de communication où se rencontraient trains et bateaux, trappeurs et mineurs…
On retrouve ici les robinets qui servaient à remplir les fûts et là une ancienne cuve de fermentation en cuivre…
Nous faisons un bond dans le temps, et nous sommes dans un grand village à la fin du 19ème siècle, alors les transports en commun sont adaptés à cette situation…
Ici, tout est fait en local. Les animaux sont ceux de la ferme et on en prend grand soin…
Ils ne sont pas mignons ? Avec leur queue en tire bouchon…
Dans le village, rien de moderne n’est apparent. Mais, certaines maisons sont occupées en toute discrétion par les personnes qui font les visites et qui travaillent sur place…
Chaque maison, chaque bâtiment, a son histoire. Ils ont été pour la plupart ramenés ici, restaurés et remeublés…
Cette visite est presque totalement par l’image,
alors je vous laisse découvrir…
Les différentes églises…
La maison du docteur…
La maison de « l’essayeur »…
La maison et le bureau de l’arpenteur…
Et la visite n'est pas terminée.
La suite dans le prochain article...
Aujourd’hui, nous allons suivre la rivière Columbia, pour arriver jusqu’à Golden et aller découvrir la station de Kicking Horse.
C’est une journée de plein air,
alors Zoey a adopté une tenue de sport…
Quand nous arrivons au pied de la station,
Dame Marmotte nous salue…
Mais, avant d’aller tout là-haut dans les montagnes,
il faut reprendre des forces…
On va prendre le téléphérique,
et c’est parti pour une belle journée en famille…
L’arrivée des cabines est posée à 2500 mètre d’altitude sur une arête rocheuse. D’ici le spectacle est grandiose, d’un côté comme de l’autre. Mais, on se demande comment, arrivés là, les skieurs vont redescendre…
De tous côtés les montagnes nous entourent,
Et plus bas, dans la vallée, coule la rivière Columbia…
Mais cela n’impressionne pas Zoey,
et ne lui enlève pas son sourire…
Une dernière photo sur notre toit du monde,
et nous allons redescendre…
Nous voulions profiter de la terrasse du restaurant, mais elle était réservée pour un mariage qui allait y être célébré. J’ai respecté l’intimité de la cérémonie, sachez seulement que la mariée était très belle, mais qu’elle avait un peu froid dans sa belle robe de dentelle…
Alors, pour nous réchauffer
nous avons dégusté un bon chocolat chaud…
Durant le trajet des cabines, nous avons essayé d’apercevoir Boo, un grizzly élevé dans un parc sur le flanc de la montagne…
Après presque trois mois de régime sec, elle est revenue...
Un petit orage hier soir, pour nous mettre dans l'ambiance, et ce matin un temps gris et humide...
Pas de doute, l'automne approche à grands pas...
Ce matin, toutes les odeurs de la nature venaient se mélanger pour notre plus grand plaisir...
Terre humide, feuilles séchées, et cette odeur de miel que développent la nature qui reprend vie...