(J'ai apporté quelques correction à la seconde partie de l'article,
pour corriger mes multiples erreurs
et ce n'est certainement pas parfait...)
Vous le savez, nous avions rendez-vous chez Frédérique Maillart, pendant trois jours, pour l'exposition des œuvres de trois artistes, peintres et graveurs, dans un cadre exceptionnel, les jardins de l'atelier de Frédérique...
Nous avons été accueillis par Frédérique et son petit fils...
Je vous vois venir.
Non, il faut sortir de la pensée unique où nous avons été plongés pour découvrir qu'il tient, comme tous les enfants de son âge, le monde entre ses mains...
Le titre de l'exposition est clair. Mais, parfois, le temps nous joue des tours.
Ce fut le cas samedi. La journée s'est bien passée, au soleil, mais un peu avant l'heure du vernissage, la pluie s'est invitée. Les artistes ont du jouer avec les gouttes et un temps gris, qui ne mettait pas les œuvres totalement en valeur...
Frédérique nous prend par la main...
Et elle nous fait découvrir son atelier...
Elle n'est pas venue pour faire "la sieste", c'est déjà fait...
Mais bien dans un soucis de "Fraternité"
En admirant ses œuvres, on se sent emporté...
Mais si parfois la réalité nous rattrape, et que sous nos pieds on sent que "La terre tremble"...
On voit qu'elle a tout abandonné pour nous recevoir...
Retour dans le jardin. Sa main semble vouloir chasser les nuages...
Nous laissons Frédérique recevoir ses nouveaux invités...
Nous partons à la découverte des œuvres exposées dans les jardins. Que ce soit la présentation de la nature dans son plus simple appareil, pour nous montrer la flamme intérieur qui l'habite...
Ou que ce soit des sculptures à taille humaine, tout s'accorde parfaitement avec le décor...
Les visiteurs prennent les chemins des grands espaces pour découvrir les œuvres exposées...
Sur le bord du chemin, une œuvre moderne nous tend les bras. Mais, on se rend compte que Frédérique n'en profite pas beaucoup. Elle est toujours en mouvement, prise dans la spirale de la vie. Elle laisse la place aux autres...
La soirée se termine avec Cathie et Christian, du duo "En chemin chemine"...
Mais, après cette visite, je n'avais pas suffisamment d'informations pour proposer un article à La Provence. Et je ne pouvais pas mobiliser les artistes pour mieux les connaître, alors qu'ils étaient avec leurs amis, venus spécialement pour l'événement...
Je suis donc revenu lundi en fin de matinée, pour les écouter et chercher des mots qui pourraient présenter leurs parcours...
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C’est sur les hauteurs de Noyers sur Jabron, que Frédérique Maillart, sculpteur et graveur, a réuni autour d’elle trois artistes pour une exposition de leurs œuvres, mises en valeur dans le cadre naturel des jardins de son atelier.
Danièle Rigaud, élève à l’école des Beaux Arts de Digne, dans la section gravure, dirigée par Daniel Rovaletto, pratique la gravure depuis douze ans. Elle réalise ses œuvres en « eau forte » et aussi en « aquatinte ». Elle a exposé avec les élèves de l’atelier de gravure en juin de cette année à Moustiers Sainte Marie.
Quand vous voyez une œuvre, elle vous parle mais vous pensez peut-être, en vous même, que ce n'est qu'une épreuve imprimée sur une presse...
Mais, il faut reprendre tout le travail de l'artiste, qui n'avait pas le stress de la page blanche, mais, celui de la plaque de métal nue. Il va falloir qu'elle couche ce qu'elle imagine d'abord sur le vernis, puis qu'elle le travaille avec l'acide, et qu'ensuite, elle complète les effets avec de la résine qu'elle chauffera plus ou moins...
alors, oui, on peut dire "Bravo l'artiste"...
Jean-Pierre Dupont était professeur d’arts plastiques. À 16 ans il entrait aux Arts décoratifs de Strasbourg et depuis il n'a pas cessé de dessiner et peindre...
Et quand l’heure de la retraite a sonnée il s’est dirigé vers la peinture, se consacrant totalement à son art. Il se consacre au lavis et à la réalisation d’œuvre à l’encre de chine suivant cette technique. Il participe très souvent à des événements, pour réaliser en présence du public une œuvre qui lui permet de présenter la technique mis en œuvre. Il a participé dans la vallée du Jabron au festival Art Lire.
Comme il le dit, "Le papier est amoureux de l'encre". Si on le laissait faire, il prendrait tout, à la première rencontre. Il faut donc contrôler leur union, d'une part en mouillant le papier, et en le recouvrant en partie de colle, ce qui retardera la prise de la couleur et permettra de conserver les zones blanches que l'artiste souhaite avoir des son tableau...
Et voici deux de ces œuvres qui mettent en valeur sa maîtrise de la lumière...
Jean-Christophe Leliévre est menuisier charpentier, et il a décidé, il y a deux ans, de s’exprimer aussi par la peinture. Il pratiquait le dessin depuis son plus jeune âge, et avait utilisé ce talent dans son activité professionnelle pour la réalisation de maisons en bois. Il a exposé pendant un an dans le cadre de l’exposition permanente Sist’Art, qu’il rejoindra de nouveau en septembre. Il a aussi participé à l’exposition « Art de mai » à la galerie Domnine à Sisteron.
Son œuvre offre un regard global, mais aussi une recherche sur les détails du végétal ou du minéral. Il a pris cette orientation à partir d'une approche de l'image par la photo...
Il réalise certaines œuvres au couteau, en travaillant aussi sur le volume. L'exposition en extérieur permet de se rendre compte des effets que pourrait avoir la lumière naturelle éclairant le tableau du matin au soir, nous offrant à chaque instant un regard nouveau...
La soirée de clôture lundi soir était animée par Olivier Chabasse et son stick chapman. Nous avions pu l'entendre chez Nono à Danse l'Ombre...
Souhaitons que cette exposition puisse se renouveler, et servir de point d’ancrage pour un futur festival dans la Vallée du Jabron.
Frédérique, Jean-Christophe, Danièle et Jean-Pierre posant à côté de "La Spirale de Vie" de Frédérique Maillart.