Le dernier numéro de Vivre au Jabron va être rapidement distribué dans vos boites aux lettres...
Voici l'édito...
Chaque fois reprendre le fil d’onde et de lumière du Jabron pour tisser l’histoire du pays. Chaque fois par lui relancer la danse qu’il engendre entre l’ubac, l’adret et la rivière, l’étendue des regards, des rêves, des idées, et donner le la du Journal. Car à qui sait lire la Vallée commune portée musicale, l’œil peut se poser - « Je loge dans le merle », écrivait Guillevic - sur un paysage éternellement beau, même altéré par l’oeuvre irrégulière du temps et des travaux des hommes, éternellement soumis aux forces des saisons qui façonnent en lui une sorte de poème involontaire, géographique, géologique, écologique. André Bucher ne s’y est pas trompé, qui continue d’ouvrir ses livres à la Vallée, et pas seulement la Vallée seule. Comme une main qui donne, brasse, saisit, étreint et ensemence, son récit au long cours, sans cesse repris sur l’établi, tente de moduler, sans jamais les épuiser, tous les possibles. C’est l’espoir de tous que la communauté même du Jabron continue d’y travailler, sérieusement, dans une libre et forte mobilité d’esprit et de projets pour l’avenir. Par ailleurs, la Foire Bio de Montfroc, qui accueille aussi le Festival d’Auteurs de Ar’Lire n’est pas la seule association à proposer des ressources locales qui peuvent prendre valeur universelle. Le Journal sans cesse en fait la liste en ses dernières pages. (à suivre… et en avant pour de nouvelles aventures ! )