Aujourd'hui, on quitte les rives du Tage
et on visite le coeur de Lisbonne,
On va suivre le trajet du mythique Tram 28...
On démarre au terminus, "Campo de Ourique" ...
Nous faisons une visite rapide
à l'église "Santo Condestavel"...
Nous prenons le Tram 28 pour commencer
notre balade...
Il nous dépose devant la Basilique Da Estrela
Blanc sanctuaire baroque de la fin du 18e s... La croisée du transept est surmontée d'une belle coupole coiffée par un lanternon. À l'intérieur, on peut voir une crèche, aux personnages grandeur nature sculptés par Machado de Castro.
Vous n'aurez pas de photo de l'intérieur, car la prise de vue est interdite, avec ou sans flash, et j'ai respecté l'interdiction
(je devais être un des seuls :-)
La crèche est superbe.
Elle est construite pour raconter tout ce qui entoure la nativité et en particulier le voyage des Rois Mages,
de leur départ à l'arrivée...
Nous reprenons notre promenade, à pied. Nous suivons les rails du tram. On constate parfois que si le tram existe toujours, le réseau a subit quelques modifications, et il doit cohabiter avec les voitures...
Les façades de nombreuses maisons sont encore recouverte de carreaux ou azulejos. Souvent, le rez-de chaussée est transformé en magasin et il a perdu son décor, qui ne subsiste que sur les étages...
Il y en a de toutes les sortes,
de toutes les couleurs...
Nous voici arrivé à Sao Bento, où se trouve l'imposant bâtiment de l'Assemblée de la République...
Nous reprenons le tram pour rejoindre la cathédrale de Lisbonne...
Construite à la fin du 12e s., peu après la prise de la ville par Alphonse Henriques, cette cathédrale a joué le rôle de forteresse comme celles de Porto, de Coimbra et d'Évora. Plusieurs fois remaniée, elle abrite dans la troisième chapelle les tombeaux gothiques (14e s.) de Lopo Fernandes Pacheco, compagnon d'armes du roi Alphonse IV et de son épouse. Très beau trésor présentant de magnifiques ornements sacerdotaux.
Il est midi, et cela semble être la mauvaise heure. Les groupes de touristes se succèdent, bouchant la vue et le passage, et étant très bruyants. Dans le choeur, je note la présence d'une grande "suspension". S'agit-il de lampes à huile, ou plutôt d'une série de 5 encensoirs.
Je n'ai pas trouvé la réponse...
À la gauche de l'entrée, se trouve une chapelle, la capela franciscana (chapelle fransiscaine) qui abrite les fonts baptismaux ayant servi au baptême, en 1195, d'Antoine de Padoue. Cette chapelle est décorée avec des azulejos qui représentent saint Antoine.
Nous reprenons notre balade. Nous en profitons pour admirer un arbre qui a pris ses aises, occupant tout le trottoir,
et un superbe azulejo, représentant le port de Lisbonne...
Nous arrivons à la "Portas do Sol", qui offre un superbe point de vue sur le quartier Alfama, qui va du Tage au Château...
Ici quand le Rotary Club offre un panneau,
c'est un azulejo...
Nous reprenons la montée vers
le Château Saint Georges.
L'art du décor mural n'est pas perdu,
même si le style est différent...
À l'entrée du château, Alphonse monte la garde.
Il ne veut voir qu'une tête...
Le château domine totalement la ville
et l'estuaire du Tage.
Rien n'a changé.
Les canons montent la garde...
Une promenade ornée de statues mène à l'entrée du château. Ici, les pigeons sont dressés pour éviter les abus. Alors que je prenais en photo cette charmante beauté, un pigeon est venu jouer au "cache charmes"...
On passe la porte d'accès. Tout est prévu pour ralentir l'ennemi. Doubles enceintes et accès en chicane...
Nous pouvons maintenant faire le tour du château en suivant le chemin de ronde. On a une vue sur tout Lisbonne...
La visite est terminée. On quitte le Château Saint-Georges pour regagner, à pied, le centre ville...
Nous faisons une petite halte à l'église Saint-Antoine, et je dois l'avouer, je découvre que s'il doit son nom au lieu où il est mort, Padoue, il est né à Lisbonne...
Un dernier tour sur la Place du Commerce et au bord du Tage, et nous reprenons le Tram vers le parking...
Mais, oh, surprise. Un bus vient de tomber en panne, juste devant nous. Et pour le tram, pas question de doubler, pas question de faire un détour. Il ne nous reste plus qu'à finir le voyage à pied, ce qui nous faire découvrir les anciennes maisons...
Et nous rentrons à l'hôtel à Setùbal...
Demain, nous irons au bord de la mer...