Quand nous quittons la maison le soleil est à peine levé. Notre balade doit nous conduire à Ongles. Vous trouverez tous les détails de la balade
sur cette page Wikiloc...
Le point de départ de notre balade est
"Le Rocher d'Ongles",..
C'est un petit hameau perché...
De là, on domine la vallée de La Laye, qui descend au sud vers Forcalquier...
Première étape, la chapelle Notre Dame. Au loin, au nord, on aperçoit la montagne de Lure...
Nous ne pourrons pas visiter l'intérieur, mais c'est certain, nous reviendrons...
Nous reprenons notre balade. Au bord du chemin, on trouve ici et là des "trognes", tout tordus par le temps...
Sur le bord du chemin ici et là, les murs de soutien des champs parfois se laisse aller. En y regardant de plus près, on a pu identifier la coupable : une carotte sauvage...
Le paysage est très différent de celui de la vallée. Nous sommes dans une grande plaine, avec ici et là, au bord des cours d'eau, des fermes parfois encore en exploitation...
Parfois la traversée d'un domaine réserve une surprise...
Ici une superbe porte, avec un entourage tout en pierre taillée, mais, il manque l'escalier :-)
Là, un gardien, plus brave que grand, qui va nous accompagner tout le temps que nous serons sur son domaine...
Nous descendons rapidement sur le village d'Ongles, car nous sommes attendus pour aller visiter la Maison d’histoire et de mémoire d’Ongles (MHeMO)...
Monsieur Michalon responsable de l'association de la MHemo nous accueille pour nous présenter l'exposition permanente...
Cette exposition est très bien faite. Elle replace l'histoire des harkis et de leur arrivée en France dans l'Histoire de la France à cette époque difficile...
Elle restitue les faits d'un point de vue géographique, social et humain...
Elle explique comment cette aventure ne s'est pas arrêtée à l'accueil des harkis, mais s'est prolongée au delà, dans le sens de l'intégration des enfants...
Elle nous passe un message fort sur les réfugiés et sur ce que nous pouvons faire pour eux. C'est un message qui aujourd'hui a un sens particulier...
Toute l'exposition est éclairée par des témoignages. Je vous en laisse découvrir trois...
Elle présente aussi des séquences vidéos que vous pouvez retrouver en suivant ces liens ...
Le site AJIR pour les harkis...
Le site des Archives Audiovisuelles de la Recherche...
L'histoire de l'arrivée des harkis en France...
Témoignage d'un ancien harki...
Témoignages d'habitants de Ongles...
Nous reprenons notre balade pour rejoindre le vieux village...
Nous découvrons le lavoir et la fontaine du village...
Nous prenons un peu d'altitude, et nous apercevons sur le bord du chemin deux trognes pleins de charme. Il s'agit pour la plupart de muriers car pendant des années il y a eu un élevage de vers à soie...
Nous arrivons aux premiers murs de l'ancien village. Annie à pris la tête de la colonne, car il est l'heure de manger...
Nous découvrons ce qui reste de
l'église Saint Barthélémy...
Comme l'a dit Saint-Exupéry,
"Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.".
Ce qui est surprenant c'est de découvrir, après coup, les différences de sensibilité dans les regards portés aux choses et aux paysages.
Vous trouverez ici les photos de Annie...
Comme beaucoup d'autres, l'église de l'ancien village, une fois abandonnée, a servi de carrière à ciel ouvert...
Il reste ici et la de très beaux revêtements de murs...
Mais, cela reste un lieu de souvenir, car les pierres tombales sont encore présentes...
Et le Ciel n'est pas loin...
Après un dernier regard aux ruines, il est temps de rejoindre la Vallée...
Nos balades sont toujours l'occasion de rencontrer des gens. Il est bien rare qu'on ne prenne pas le temps de discuter un peu. Ce jour là, nous avons rencontré une dame qui venait de pendre son linge. Et, de fil en aiguille, nous avons appris qu'elle pouvait nous faire visiter l'église...
C'est donc grâce à Mme Martel que nous avons pu découvrir l'intérieur de l'église Saint Marc, et voir la crèche qui faisait partie, cette année, de la ronde des crèches du pays de Forcalquier...
Nous reprenons la route, et nous allons traverser "des champs de moutons". Ici, les gardiens ont des ailes...
Et, quand les pies s'envolent en piaillant, le Patou peut lever la tête et chercher l'intrus...
Nous passons la dernière difficulté du parcours. Les photographes sont en place, dans l'attente d'un éventuel incident...
Et nous terminons notre périple au milieu d'un beau troupeau. Tous ces moutons arriveront sur nos tables avec le label "Agneau de Sisteron". Mais, vraiment, cela ne me pose aucun problème. Je préfère les voir grandir ici, au milieu de nos montagnes, qu'à Sisteron, à l'ombre des usines chimiques de la vallée de la Durance...