Vous vous souvenez certainement,
Annie nous a déjà invités à la suivre dans
ses promenades...
Voici deux nouvelles promenades qui nous conduisent l'une au vieux village de Vers sur Méouges, et l'autre dans la haute vallée de l'Ennuye...
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“Les âmes des habitants du Vieux Village de Vers-sur-Méouge semblent encore habiter ces ruines attachantes tant le site est beau et ensoleillé, ouvert sur un vaste panorama portant jusqu'aux cimes enneigées des Alpes du Sud. De ce petit village perché il ne reste que quelques pans de murs mangés par une végétation foisonnante. Il est difficile de reconnaître les contours de l'église Saint-Michel et les limites de son petit cimetière où la dernière date qui subsiste est 1942. Quelques pierres tombales ou croix de fer sont encore debout au milieu des arbrisseaux, de lianes de toutes sortes et d'épineux qui nous accrochent au passage. Il est émouvant de voir tous ces coeurs émaillés aux noms à demi effacés et tous ces "Regrets!" qui sont autant de cris maintenant muets. Toutes les tombes tournent le dos à la sévère Montagne de Gonson et à ses marnes grises austères et abruptes, préférant contempler le vaste panorama qui s'ouvre vers le joli bassin ensoleillé de la Vallée de la Méouge.”
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“Venant de Saint-Auban sur l'Ouvèze, la vue qui se révèle depuis le petit Col de Peyruergues (820 m) est un pur ravissement en cette mi-mars: une ample vallée ensoleillée apparait à nos pieds, couverte de tapis de fleurs vaporeux sur lesquels veillent, depuis leur perchoir, les trois petits villages de Saint-Sauveur Gouvernet. La Bâtie-Verdun, Gouvernet et Saint-Sauveur. L’austère château-fort de La Tour-Gouvernet (XIIIe s.) au long passé turbulent, passé des évêques de Gap aux Barons de Montauban et Mévouillon, tient encore la vedette dans le paysage. Prendre son temps, vadrouiller autour des vergers d'abricotiers permet de découvrir la beauté des longues enfilades d'arbres s'étirant sur les pentes et les voutes gaiment fleuries pour cette fête éphémère du printemps. Nous sommes dans l'une des zones de production de l'abricot de la Drôme, depuis 1960 (3000 tonnes par an si tout va bien).”
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Les textes sont d'Annie...
Encore merci à elle de nous offrir de si jolie balades...