Cette année, nous avons décidé de profiter de notre chance.
Nous étions au bon endroit, au bon moment, pour aller voir si les pivoines étaient en fleurs...
Quand je dis cela, on me demande "Mais, c'est où ?"
Alors, puisque nous sommes entre nous je vais vous expliquer...
Quand vous arrivez ici vous les devinez devant vous,
tout en haut de la montagne...
Il suffit de passer le pont,
C'est tout de suite l'aventure...
Quand vous arrivez à un beau bouquet de salsifis sauvages, vous prenez de chemin forestier...
Et nous voilà partis. Il faut monter, monter, et encore monter.
La balade ne fait que 8 km 700 en tout mais avec un dénivelé de 450 m, cela fait une pente de 10 % sur tout le trajet....
Le chemin est un peu fréquenté, mais pas assez pour faire du stop...
Et nous continuons à monter, monter. Sur le bord du chemin on trouve quelques "œufs de dinosaures"....
Mais, au bout d'une heure et demi de montée,
nous sommes récompensés.
Nous découvrons le premier pied de pivoines sur le bord du chemin...
Et quelques mètres plus loin un autre.
On ne se lasse pas de les prendre en photos.
Et si c'était les seuls ?
On sait bien que c'est impossible,
mais comme les enfants on joue à se faire peur...
Nous avons la chance de découvrir un très beau flambé, qui semble s'éveiller...
Nous reprenons la montée, et, enfin, nous voici arrivés.
Une grande cuvette remplie d'arbustes, mais surtout de touffes de pivoines.
Nous nous éparpillons, comme des enfants dans un magasin de jouets.
C'est à celui qui trouvera les plus belles...
Elles sont partout...
Au pied d'un églantier, sous une vieille souche, ou au milieu des pierres sèches...
Mais elles ne sont pas seules, et nous trouvons un joli pied d'arnica...
Il est presque midi, mais nous sommes en altitude, et certaines pivoines ont encore quelques gouttes de rosée...
Nous devons faire attention où on marche et où on s'assoie, car il ne faut surtout pas les écraser...
Il y en a de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Certaines sont bien épanouies et d'autres commencent à s'ouvrir...
C'est l'heure du repas.
Nous choisissons un cadre "impressionnant"
pour notre déjeuner sur l'herbe...
En toile de fond,
ce n'est pas la montagne Saint Victoire,
mais Chamouse,
Et en premier plan,
ce ne sont pas des nymphéas,
mais des pivoines...
Il est temps de repartir, mais nous n'arrivons pas à les abandonner.
Encore quelques photos...
Nous sommes certains que c'est maintenant que nous allons trouver la plus belle..
Avant de partir nous admirons encore une fois Chamouse et les pivoines, et nous faisons des photos souvenirs en faisant attention à ne pas piétiner les plates bandes...
Et c'est parti pour le chemin du retour. La descente est aussi difficile que la montée, mains mon genou tient bien. Nous avons la tête pleine d'images de pivoines en fleurs, mais cela ne doit pas nous empêcher d'êtres attentifs...
Une grosse pierre est tombée sur le bord du chemin. Et dans sa chute elle s'est fracturée. Une tache brune attire notre attention. C'est l'emprunte d'un fossile...
En cherchant bien nous arrivons à le trouver. Il était caché depuis quelques millions d'années, et le voici revenu au grand jour. Nous le laissons sur place, car, comme les pivoines, si nous en avons profité, il est important que les suivants puissent aussi en profiter...
Fin de la promenade...
Je me suis inspiré de Pierre de Ronsard pour le titre,
alors finissons aussi avec lui...
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Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.