Vous le savez, à rester enfermés toute une journée,
on risque d'avoir le scarabée...
Voir Astérix légionnaire, page 36, 2ème case :
"J'ai le scarabée" qui est devenu "J'ai le cafard"...
Alors, il faut s'aérer. Mais il faut avant tout respecter les obligations que nous impose le confinement. On va prendre notre formulaire. Mais, nous n'avons plus assez de papier ni d'encre pour l'imprimante, alors, on a fait un modèle "de base", que nous avons signé, mais sans le dater, et nous en faisons une photo, qui elle indique la date, l'heure, et la géolocalisation à notre domicile. Est-ce légal ? Je ne sais pas, mais, c'est tout ce que nous avons trouvé pour prouver notre bonne foi...
Et nous voilà partis.
La promenade ne doit pas durer plus d'une heure,
et dans un rayon de 1 km de la maison...
Tout le long du chemin, comme le petit chaperon rouge,
nous allons regarder les fleurs et les papillons,
mais sans craindre de rencontrer le loup...
Et nous ne sommes pas les seuls à venir voir les fleurs. Nous aurions peut-être du suivre cette abeille, car cela doit être bon et parfumé, "le miel de violette"...
Ici et là nous avons une preuve de vie,
mais, tout le monde reste à distance...
Et, pour ne pas prendre le risque de faire de mauvaises rencontres, Anne veut jouer les exploratrices...
Et nous continuons notre récolte de fleurs de printemps...
Ici nous retrouvons les traces du travail de la terre...
Et nous voici de retour au village.
Nous avons respecté notre contrat :
juste une heure dans un rayon de 1 km...
Nous offrons ces quelques fleurs
à tous ceux qui ne peuvent pas sortir...
Et, Charles Aznavour aurait pu le chanter,
le confinement, comme la misère,
c'est moins pénible au soleil...