J'ai eu la chance et l'honneur d'être invité à faire un petit voyage à Paris, pour fêter les 20 ans du Cert-IST...

Comment ? Vous ne connaissez pas ?
Je ne suis pas vraiment surpris, car cette association est active dans un domaine bien particulier, "la Sécurité des Systèmes d'Information". Vous pouvez trouver des informations sur cette conférence ici...
Je ne vais donc pas vous parler de la conférence, mais du voyage qui m'a permis de prendre un peu de temps pour redécouvrir Paris...
Lundi...
Départ de Sisteron, sous le soleil du matin...

Je vais prendre le TGV à Aix. La gare est d'une banalité affligeante, un bâtiment tout en longueur posé au milieu de nulle part.

Mais, si vous avez un peu de temps à perdre, ce qui est souvent le cas dans une gare, n'hésitez pas à aller visiter l'espace "AIXploration". La gare se présente comme un lieu de connexion et de recherche sur les technologies du futur...





Si on s'en tient à ce programme, la SNCF arrive a faire avec ce projet ce que vous pouvez faire chez vous, avec un minimum de domotique et une bonne connexion à votre smartphone. C'est beau le progrès. Cela permet d'inventer "La gare Intermodale". Je compte sur vous pour m'expliquer ce terme. Est-ce l'intérêt de remplacer les gilets rouges de la SNCF par des robots ? Pour éviter des grèves ? Mais on n'évitera pas les pannes...

Lors de ma visite, les robots étaient tous "au parking". Et ce parking ressemble un peu à une remise de longue durée. Ils ne sortent probablement que pour la visite de quelques V.I.P. qui seraient en mesure d'apporter du financement...


Mais, il est temps d'aller prendre mon train qui n'a que 35 minutes de retard. Et j'en profite pour admirer au loin la Montagne Sainte Victoire.
Et dans ma tête, résonnent les paroles de la chanson de France Gall, "Et Cézanne peint"...

Et, après quelques heures de somnolence à près de 300 km heure, je retrouve le charme de la région parisienne.

Le temps est gris, froid et humide. Je prends le métro, mais pas longtemps, jusqu'à l'hôtel de Ville...

En route.
Je vais rejoindre mon hôtel, près de la porte de Versailles, en me promenant un peu.
Direction l’île de la Cité.
La P.P s'est mise en couleurs...

Et juste en face, Notre Dame. C'est la première fois que je la retrouve depuis le drame. On ne peut pas s'approcher, mais elle semble encore plus belle et majestueuse.
Aujourd'hui, la question qui se pose est de savoir s'il faut ou non reconstruire à l'identique.
Personnellement, après l'avoir vu sans la flèche, je me dis que les architectes qui nous l'ont offerte, et qui ont travaillé dessus du XIIème au XIVème siècle n'avaient peut être pas tort en n'en mettant pas.
Elle semble ainsi plus digne...

La nuit tombe.
Il est temps de reprendre ma route et de traverser la Seine...

La fontaine Saint Michel est très calme. Il faudra revenir en été pour voir les touristes y jeter des pièces de monnaie...

Je remonte le Boulevard Saint Michel, et j'arrive à La Sorbonne.
"La Sorbonne tire son nom du théologien et chapelain de Saint Louis, Robert de Sorbon, le fondateur du collège de Sorbonne de l'Université de Paris, collège consacré à la théologie dont il définit ainsi le projet : « Vivre en bonne société, collégialement, moralement et studieusement »".
Je ne suis pas certain que les occupants de la Sorbonne, en 68, avaient cela en tête. C'est aujourd'hui le temple de la connaissance. C'est ici que repose tout notre savoir, ou presque...

Je continue, pour arriver devant le Panthéon.
Ici reposent toutes nos Femmes et nos Hommes illustres...

Et, dernière étape sur le chemin du repos, j'arrive au plus grand centre d'accueil de jour pour personnes âgées. Ici, 348 "élus" peuvent venir se reposer et se restaurer toute la journée, avant de retrouver leur domicile le soir. Ils ont plus de 1100 salariés pour prendre soin d'eux.

Certains pensent qu'il faut le supprimer, car ils n'en voient pas l'utilité.
D'autres pensent qu'il faut le maintenir car cela peut être considéré comme un "EHPAD" modèle, avec 3 accompagnants très bien payés par pensionnaire...
D'autres enfin expliquent qu'il faut le renforcer. De par son mode d'élection de ses membres, qui ne sont que les représentants de nos élus, et par son mode de renouvellement, à raison de la moitié tous les 3 ans, il n'est jamais du même avis que les députés, qui sont eux nos élus. Le principe de fonctionnement de ce "contre pouvoir", "c'est d'être systématiquement contre ce qui est pour
et pour ce qui est contre"...
Mais, il ne risque pas de disparaitre de si tôt, car il faudrait que ses membres eux-mêmes votent sa disparition...
Et, oui, vous avez bien reconnu le Sénat...

Mais, tout ceci n'est qu'humeur et humour...
Reprenons notre balade dans les rues de la Capitale.
On peut découvrir "les belles dames de Paris",

Mais aussi, la représentation de touristes étrangers, comme cette "bonne Bretonne"...

Au détour d'un portail entrouvert et grâce à la bienveillance d'un aimable gardien, il est possible de découvrir quelques belles cours intérieures. Ici, nous sommes dans la cour de l'Institut Catholique de Paris...

La Tour Montparnasse semble avoir perdu la tête, dans le brouillard du soir...

Une vitrine nous rappelle en un clin d’œil les deux grands soucis des parisiens : se déplacer et se loger...

Mais, ils ont tout pour retrouver la "Zénitude". Une très belle orchidée, Bouddha qui veille sur eux, et tout cela dans un salon de massage Thaï. Ne me demandez pas si c'est bien, je n'ai pas essayé...

Une surprise. Dans un immeuble tristounet je découvre le nouveau siège d'un parti politique bien connu. La dernière fois que je l'avais vu, il était sur les Grands Boulevards. Mais depuis, il y a eu des élections. Ne rions pas, car d'autres ont quitté la Rue de Solférino pour la proche banlieue...

Fin de la balade. Je suis arrivé à mon hôtel. Et, à regarder ce qui m'entoure, j'en ai oublié qu'à Paris, les embouteillages, c'est tout le temps...

Mardi...
C'est le grand jour. En route. Je dois rejoindre le lieu de la conférence, à quelques centaines de mètres de l'hôtel.
Mon trajet passe au dessus de la Petite Ceinture, aménagée en promenade. Je pense que cela peut être une promenade à faire aux beaux jours. Il est probable qu'il n'y ait pas trop de paysages à admirer, mais certainement une très belle collection de "Décorations murales" et de "Graffitis"...

Et me voici arrivé. Pour les provinciaux que nous sommes, le lieu est bien connu, puisque chaque année, c'est là que sont exposés les plus beaux animaux de l'élevage français, nos meilleurs fromages de chèvre et qu'on peut trouver le plus beau tracteur...

Et c'est parti pour une journée, enfermés dans une grande salle de conférence, sans fenêtre, pour qu'on ne se dissipe pas...

On ne verra même pas que toute la journée ou presque le temps sera gris et pluvieux...

Et quand on sort, la nuit est tombée. Il est temps de trouver à dîner et de rejoindre l'hôtel. J'avais oublié que c'était aussi cela une journée de travail...

Mercredi...
Il est temps de rentrer dans nos montagnes.
Je prend le métro jusqu'à La Concorde.

De là, je vais gagner la gare de Lyon en me promenant.
C'est tout droit.
Il est encore un peu tôt, et il n'y a pas beaucoup de monde dans le Jardin des Tuileries...

Ici les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
et on les pêche aussi à l'épuisette...

Mais, à Paris, où qu'on se trouve on n'est jamais loin de "la foule"...


J'arrive au Carrousel du Louvre...

Des statues semblent fermer le jardin. Mais, comme je n'avais pas encore chargé l'application "pARTcours", j'ignorais ce qu'elles représentent, j'ai donc laissé vagabonder mon imagination...
Du côté de l'ancien Ministère des finances, c'est facile. Ce contribuable sort de chez son percepteur qui lui a présenté sa feuille d'impôts...


Mais, ce n'est pas tout à fait cela...

Du côté de la Seine, c'est tout aussi simple. Le Louvre a besoin de sponsors. Ils ont donc choisi de faire la publicité pour un déodorant 72 heures, mais qui ne marche pas si bien que ça...


Et là encore j'ai tout faux...

Heureusement je peux me rattraper sur des sculptures plus contemporaines...
Là, pas de doute, c'est une référence aux dangers que représentent les cadeaux laissés par les chiens sur les trottoirs de Paris...


Mais ce n'est pas ça...

Et, à celle ci, j'ai juste envie de dire "ça roule ma poule ?"


Mais il s'agit d'un hommage à Paul Cézanne...

Cézanne ! Mais, je dois repartir vers Aix.
Vite, je ne suis pas en avance. Je vais aller chercher le métro à l'Hôtel de ville, pour gagner un peu de temps.
Devant la Tour Saint Jacques, un cerf qui semble tout droit venu de nos forêts me rappelle à l'ordre. Il faut se dépêcher...

J'arrive à l'heure à la gare de Lyon...

Et j'ai même le temps d'admirer les sculptures qui ornent la façade...
"A hauteur du premier étage, quatre bas-reliefs, d'esprit très «1900», symbolisent le triomphe de l'industrie et du commerce par les moyens de transports. De gauche à droite, la Mécanique, par Louis Baralis, la Navigation et la Vapeur, par Félix Charpentier, l'Electricité, par Paul Gasq."
Voici ces quatre sculptures...




Juste pour information, il y aurait un projet pour les remplacer, afin présenter la situation d'aujourd'hui, avec l'industrie et le commerce vaincus par la finance, la pollution, la mondialisation et le manque d'innovation.
On cherche des sculpteurs.
Faire offre à la prochaine équipe de la Mairie de Paris...
Et c'est le retour.
En arrivant à Aix, je retrouve le soleil et je peux de nouveau rendre hommage à Cézanne en admirant la montagne Sainte Victoire...

Et, après deux heures de bus, la nuit est tombée quand on arrive à Sisteron.

Fin de la balade.