Hier soir, "Envoyé Spécial" a traité de ce sujet...
J'ai regardé cette émission,
que j'ai trouvé très bien faite...
Chacun a eu l'occasion de donner son avis,
et chacun peut se faire une opinion personnelle...
En ce qui me concerne, en sortant de l'émission,
pour faire mon choix, pour ou contre l'installation d'un compteur Linky chez moi,
j'ai cherché la réponse à quelques questions :
- mon contrat actuel est il bien défini par rapport à ma consommation :
Si oui, rien ne s'oppose sur ce point au passage au compteur Linky, qui ne fera pas disjoncter plus mon installation...
Si non, il faut refuser de changer de compteur, car je vais être mis devant l'obligation de payer pour mon juste besoin...
- Ai-je des équipements chez moi de type plaques à induction, micro-ondes, téléphone DECT sans fil, ou Wifi ?
Si oui, rien ne s'oppose sur ce point au passage au compteur Linky, qui ne risque pas de griller un peu plus mes derniers neurones...
Si non, on peut se poser la question de l'impact du Linky, comme celui d'une antenne pour mobile dans mon environnement, ou la présence d'une ligne à haute tension...
- Ai-je quelque chose de particulier à cacher sur ma vie quotidienne et mon usage de l'énergie électrique ?
Si non, je peux adopter le Linky, qui m'aidera, à terme, à mieux comprendre et réguler ma consommation électrique...
Si oui, il est certain que je vais permettre à mon fournisseur d'énergie de savoir qu'il m'arrive de recevoir des amis, et même que je me lève la nuit, parfois pour faire pipi...
- est-ce une bonne chose d'accompagner, à notre niveau individuel, la transition énergétique ?
Si oui, il est normal d'adopter le compteur Linky, qui est un des composants technologiques de cette aventure nouvelle : chercher à maîtriser notre consommation d'énergie...
Si non, pas de soucis, je n'ai aucune envie de penser à ce que sera la planète que je vais laisser à mes enfants, et je peux refuser le compteur Linky...
J'ai donc mes réponses à ces questions,
et cela me conforte dans mon choix,
Pas de soucis pour me faire installer le Linky...
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Article paru aujourd'hui dans La Provence...
Et demain, Linky sera dans Zone Interdite...
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Vous trouverez ci-après le compte rendu de la réunion relative au compteur Linky, qui s'est tenue à Saint Vincent le 30 mai...
Je précise que :
-n'ayant pas participé à cette réunion, ce compte rendu m'a été transmis par les responsables de l'organisation de la réunion...
- étant personnellement plutôt favorable à l'installation des nouveaux compteurs, je ne suis pas en mesure de vous renseigner plus sur ces actions...
La photo est de Louis...
Compte rendu de la réunion du 30 mai à Saint -Vincent- sur-Jabron sur le compteur Linky
Linky, la résistance s’organise
La salle était bien remplie à Saint-Vincent- sur- Jabron ce mercredi soir : une cinquantaine de personnes ont participé à la réunion « Stop Linky » organisée par des citoyens de la vallée. Elle était animée par Nicolas Bérard, journaliste à L’âge de faire, auteur du livre Sexy Linky ? et Nicolas Hourcq, un habitant de Noyers- sur- Jabron . Le succès de cette réunion, témoigne d’un large besoin de la population d’être informée sur ce nouveau compteur connecté, qu’Enedis veut nous imposer et de connaître les moyens d’agir, pour faire valoir le droit de chacun à le refuser, si tel est son souhait. Il devient en effet urgent de se mobiliser car l’installation des compteurs, dans de nombreuses communes du département, qui était prévue pour 2021, a été avancée et devrait débuter courant juin.
Nicolas Bérard, a apporté un éclairage précis et documenté sur le fonctionnement technique de la transmission des informations issues des Linky ainsi que sur l’utilisation par Enedis de nos données personnelles, recueillies par ce compteur dit « intelligent ». Contrairement aux arguments développés par Enedis, il apparaît que le compteur Linky parce qu’il émet en permanence comporte un risque sanitaire, sans nous apporter de contrepartie : il ne permet pas notamment de faire baisser les factures. Ce qu’ont confirmé les magistrats de la Cour des comptes, estimant que le programme Linky était trop coûteux pour les usagers.
La question cruciale qui intéressait la plupart des participants était de savoir comment s’opposer à la pose d’un compteur Linky, chez soi. Dans la salle, les questions ont fusé et les inquiétudes se sont exprimées. Nicolas Hourcq, a su mener l’animation avec assurance, permettant à chacun de s’informer ou d’avancer des propositions concrètes.
Deux actions ont été conseillées aux personnes qui souhaitent refuser la pose d’un compteur Linky. Il s’agit d’exprimer son refus individuel dans une lettre envoyée à Enedis (en recommandé avec accusé de réception) avec copie destinée au maire de sa commune. On peut aussi interpeller son maire et lui communiquer les références des délibérations - légales auprès du Tribunal Administratif - qui permettent à une commune de refuser le compteur. Les différents modèles de lettres se trouvent sur le site du cabinet d’avocats Artemisia (https://www.artemisia-lawyers) qui s’est penché sur tous les aspects juridiques du problème.
La seconde action, et non des moindres, est la création d’un groupe de vigilance entre voisins pour prévenir les uns et les autres de l’arrivée de techniciens poseurs de Linky. Des événements récents ont montré que des agents, envoyés pour poser le nouveau compteur, ont dû reculer face à l’opposition d’un usager, entouré de ses voisins solidaires. Trois personnes « relais » seront chargées de prévenir l’ensemble des personnes inscrites sur la liste de vigilance (pour en savoir plus, contacter L’âge de faire au 04 92 61 61 09). Bien-sûr, chacun devra rester attentif et faire marcher le bouche à oreille. Enfin, il est possible de protéger son compteur de l’intervention d’un poseur de Linky : le site http://refus.linky.gazpar propose un certain nombre d’astuces.
Le conseil à donner à ceux dont le compteur se trouve à l’intérieur de la maison, est de ne pas ouvrir du tout aux poseurs, même pour leur dire non. Certains ont la fâcheuse tendance à faire du forcing. Il est néanmoins utile de faire connaître son refus par lettre recommandée (avec AR), c’est plus prudent.
Eliette et Roger Champenois (Montfroc)