Deuxième édition de
les 20, 21 et 22 Juillet 2016
au théâtre de verdure.
Réservation, billetterie:
04 84 54 95 10 ou
04 92 73 02 57
Le mercredi 20 Juillet
« Carte blanche à Raphaël Imbert »
Une soirée qui brosse un paysage exhaustif et festif du jazz actuel.
1ère Partie à 17 heures 30 :
Musique classique et jazz, un dialogue impossible ?
Une conférence musicale de Raphaël Imbert
Quel avenir pour un dialogue entre musique classique et jazz ? Pour introduire le concert « Bach Coltrane », Raphaël Imbert propose une réflexion agrémentée d’extraits musicaux joués en direct et de documents, pour présenter une sorte d’état des lieux du dialogue fécond ou difficile entre musique savante occidentale et improvisation jazzistique. Comprendre et faire comprendre sont les maître-mots de la démarche pédagogique de Raphaël Imbert, et il s’agit ici, en partant de ses propres expériences avec le Quatuor Manfred, André Rossi, Karol Beffa, l’Ensemble Contraste, les Rencontres Musicales de Haute Provence – mais aussi de l’histoire de la musique occidentale - de donner les clefs à l’auditeur pour profiter pleinement de l’écoute de projets parfois atypiques mais qui éveillent la curiosité du mélomane ou du simple amateur d’aventure sonore. Une autre manière de concevoir l’improvisation, ce principe qui attire mais fait souvent peur.
2ème partie à 18 heures 30 : « Bach Coltrane » concert dans l’église de St Étienne les Orgues
André Rossi : orgue Hammond B3, Raphaël Imbert : saxophones, Jean-Luc Difraya : percussions, voix
L’album « Bach Coltrane » paraît en 2008 et obtient un succès de bouche à oreille impressionnant. L’idée d’une telle association germe dans l’esprit d’André Rossi, organiste liturgique, professeur au Conservatoire de Marseille, et improvisateur, et Raphaël Imbert, saxophoniste de jazz, lorsqu’ils commencent à improviser ensemble. Très rapidement, ils constatent qu’il existe un lien fort entre le maître génial de Leipzig et le soliste incroyable du jazz new-yorkais. Le rapport à l’improvisation d’abord, comme outil de création, d’expérimentation et d’élévation. Une certaine mystique musicale ensuite, qui s’épanouit autant dans les temples que dans les clubs de jazz. C’est aussi une manière de réhabiliter Bach en tant qu’improvisateur et Coltrane en tant que compositeur. Une aventure sonore et musicale toujours intense et poétique.
3ème partie à 21 heures 30 :
« Dancing Jazz Band » au Théâtre de Verdure
Raphaël Imbert : saxophones, Simon Sieger : accordéon, claviers, trombones, Thomas Weirich : guitares, Marion Rampal : chant, Pierre Fenichel : contrebasse, Jean-Luc Difraya : batterie. Ici, c’est le swing, le groove, la danse qui sont à l’honneur. Car si le jazz est une musique de l’élévation, il est il est aussi une musique du corps, de la joie, de la fête et de la transe ! Rien n’est incompatible avec le jazz, vous pouvez aimer, danser, méditer, poétiser, en toute convivialité. De la musette au funk, du blues au cajun, une vraie invitation free et collectif pour terminer la soirée en beauté !
Le jeudi 21 Juillet à 21 heures 30 :
GYPSY SWING QUINTET de Liège
Quatre professionnels liégeois entourant un guitariste virtuose Champenois.
Le swing manouche initié au début des années 1930 par le génial guitariste gitan Django REINHARDT et son partenaire fétiche, le violoniste Stéphane GRAPPELLI, s’est perpétué depuis plus de 80 ans, animé par des musiciens passionnés de ce genre bien particulier.
Christophe LARTILLEUX, guitariste ébouriffant de virtuosité, est un spécialiste de la musique de Django REINHARDT, ayant patiemment étudié son phrasé extraordinaire et reconstitué ses doigtés “à deux doigts” qu’il avait adoptés à la suite du handicap que lui avait causé l’incendie de sa roulotte. (graves brûlures à sa main gauche.)
Le jeune violoniste liégeois Joachim IANELLO a fait ses études classiques au Conservatoire supérieur de Liège tout en se spécialisant en autodidacte dans cette musique exaltante du swing manouche. Il reproduit l’élégance et la vivacité du style de son illustre prédécesseur et donne une réplique tout aussi convaincante à la guitare endiablée de Christophe LARTILLEUX.
Les deux guitares rythmiques – Jean-Pierre BOULLET et Aurélien GOUX, ainsi que le contrebassiste André KLÉNES (formés au Conservatoire de Liège) animent, avec rigueur, ce qu’il est convenu d’appeler “la pompe”, c’est-à-dire le rythme imperturbable qui donne à cette musique son caractère aussi primesautier qu’implacable.
Le répertoire du Quintet est évidemment constitué de compositions de Django REINHARDT et Stéphane GRAPPELLI, des standards de Jazz amériains qu’ils jouèrent et enregistrèrent, de chansons d’époque qu’il arrangèrent “à leur sauce”, ainsi que de compositions originales respectant scrupuleusement le style manouche.
Le GYPSY SWING QUINTET de Liège s’est forgé depuis sa constitution en 2009, une solide réputation en Belgique et a participé à de nombreux festivals et concerts qui ont enthousiasmé les publics et conquis leur adhésion.
Le vendredi 22 à 21 heures 30 :
RHODA SCOTT LADIES 4tet
Découverte par l’Europe au MIDEM, RHODA SCOTT est engagée à l’Olympia à Paris ; puis c’est la carrière internationale qui commence :
Elle participe aux plus grands festivals de Jazz du monde, dont le Newport Jazz Festival de New York, le Festival de Jazz d’Antibes (en compagnie d’Ella FITZGERALD), Carnegie Hall, etc…
Qu’est-ce qui fait le succès de RHODA SCOTT ?
Un talent complet. Elle est aussi à l’aise dans la musique classique que dans le rock.
Douée d’une prodigieuse mémoire musicale, elle connaît plus de mille morceaux par cœur, et compose de la musique classique et de la musique de jazz. Elle chante avec beaucoup de sensibilité et de feeling ; elle utilise parfois sa voix comme instrument complémentaire.
RHODA SCOTT a son style tout à fait particulier ; elle joue pieds nus les basses du pédalier qu’elle est à peu près la seule à utiliser entièrement. Depuis que l’orgue a été accepté comme instrument de jazz à part entière, il y a eu beaucoup d’organistes, mais c’est peut-être RHODA SCOTT qui a le mieux réussi à révéler les nombreuses possibilités de l’orgue Hammond.
Sur scène, elle a la présence des grands talents et se donne entièrement à son art ; sa grande force est qu’elle est appréciée aussi bien du grand public que des professionnels du jazz. A l’Olympia, c’est la première fois qu’une instrumentiste-soliste se produit en vedette et seule une semaine durant sur la scène de ce grand music-hall.
Ce n’est pas trop dire qu’elle est peut-être considérée actuellement comme la plus grande organiste de jazz du monde.
Autour d‘elle : Lisa Cat Bero au saxophone Alto ainsi que Sophie Alour Saxophone Ténor et à la Batterie Julie Saury oui la fille de Maxime Saury .