Aujourd'hui, nous avons modifié notre programme et nous allons commencer par la visite de Tomar.
Le château est classé au patrimoine de l'Unesco,
avec les monastères de Batalha et Alcobaça,
que nous avons visités hier...
Au sommet de la butte qui domine la ville, les murailles du 12e s. enferment les bâtiments du couvent du Christ dont la construction s'est poursuivie du 12e au 17e s.
Je vous recommande d'ouvrir le plan en cliquant sur cette image, pour suivre la visite, pas à pas...
C'est un véritable musée de l'architecture portugaise où se mêlent les styles roman, gothique, manuélin, Renaissance. Dans l'enceinte, on parcourt un jardin de buis taillé avant d'atteindre le couvent.
Nous rentrons par l'ancienne sacristie et le décor de la fenêtre nous donne une première idée de la richesse des lieux...
Nous commençons notre visite par "le cloître du lavage". Vous pouvez voir sur le plan qu'il y a 8 cloîtres dans ce monastère...
Nous rejoignons "le Cloître du cimetière"...
Sur ce cloître s'ouvre une petite chapelle entièrement carrelée avec des azulejos de couleur claire, pour éclairer cette pièce aveugle.
Pour poursuivons par la sacristie "des Philippes"
qui donne accès à l'Eglise, situé dans la rotonde...
Bâtie au 12e s. sur le modèle du St-Sépulcre de Jérusalem, cette rotonde se présente comme une construction octogonale à deux étages soutenue par huit piliers ; un déambulatoire à voûte annulaire sépare cet octogone du polygone extérieur à seize côtés ; les peintures qui ornent l'octogone sont l'oeuvre d'artistes portugais du 16e s. ; quelques statues en bois polychrome datent de la même époque. La nef, construite entre 1510 et 1515 par l'architecte Diogo de Arruda, se distingue par l'exubérance de sa décoration manuéline.
À l'entrée du choeur, deux chaires se font face...
Mais, impossible de chanter en stéréo. Celle de gauche est un trompe l'oeil, juste là pour la symétrie...
Dans le choeur les décors sont somptueux et très colorés. Mais, le spectacle est tout en hauteur, sans recul, et on ressort avec la nuque un peu raide...
L'église est dans le prolongement du choeur,
sur deux niveaux...
Le niveau supérieur donne sur le choeur, avec de très belles stalles. On y accède de l'intérieur du monastère, par deux portes latérales, mais, nous n'avons pas trouvé le chemin...
Le niveau inférieur ressemble à une crypte. C'est une grande salle décorée dans le plus pur style manuélin. On y accède depuis le choeur par un escalier de pierre...
Nous prolongeons la visite par le cloître principal, nommé cloître Joao III. On retrouve dans ce cloître un bassin en forme de croix de Malte, rappel des Templiers...
Aux angles de la cour on trouve des escaliers qui mènent sur la terrasse...
D'ici on domine le couvent,
on découvre la célèbre "Fenêtre manuéline",
et le porche de l'église...
Depuis la galerie du premier étage du cloître, on accède aux cellules des moines. Les couloirs sont décorés d'azulejos...
Un escalier intérieur nous amène au rez-de chaussée...
On arrive dans le cloitre Santa Barbara. D'ici, on se rend mieux compte que le style manuélin peut parfois être un peu chargé...
On découvre de belles gargouilles dont la signification est difficilement déchiffrable...
Nous rejoignons les cellules des novices.
Ici, le décor est plus sobre...
Nous passons dans le réfectoire. Les moines ne risquaient pas de faire du bruit en bougeant les tables ou les chaises...
Ici, deux chaires se font face, et pas de problème, on peut lire les textes sacrés en stéréo...
À gauche, l'épitre selon Saint François
et à droite, l'épitre selon Saint Nicolas...
Comme il était assis au milieu,
je crois que le Petit Emmanuel n'a pas tout saisi...
Attenant au réfectoire, on trouve la cuisine. C'est ici beaucoup plus sobre que ce qu'on a pu voir à Alcobaça le jour 6 après midi...
En quittant la cuisine, on arrive dans
le Cloître de l'hostellerie...
Si on s'arrête un instant pour regarder les couloirs des trois derniers cloîtres. Le décor des murs, des plafonds et des sols changent avec les personnes qui y vivent...
Le cloitre principal, pour les moines,
Le cloitre Santa Barbara pour les novices,
Et le cloître de l'hostellerie où avaient accès les laïcs. Ici, pas de décorations ostentatoires. Il faut rappeler qu'on est de pauvres moines, et inciter les visiteurs à être généreux...
Le couvent est le point d'arrivée d'un aqueduc de plus de 6 kilomètres de long. Il court dans la nature, sautant au dessus des vallées pour apporter l'eau indispensable à la vie du couvent...
Il est en plusieurs tronçons, avec des bassins de décantation couverts...
Si vous souhaitez découvrir plus de détails et de photos vous pouvez suivre ce lien, ou celui-ci...
Nous quittons Tomar pour rejoindre Coimbra et son université...